Pourquoi les Mayas sont-ils si fascinants ?

 

Il y a indéniablement un mystère concernant la civilisation des Mayas, et pas celui que l'on imagine, ou tout du moins que l'on suppute. De manière incroyablement perspicace, Arthur Demarest commence sa très synthétique et très agréable étude sur les Mayas, résultat de presque trente ans de travail, par une peinture romantique et assez lovecraftienne : celle des Temples Mayas et de ses hiéroglyphes indéchiffrés, abandonnés dans la jungle hostile et déserte, comme des fragments d'un monde perdu et presque irréel. Cette image incroyable, largement due aux explorateurs britanniques en quête de leur lost city et aux littérateurs de tout genre, est d'autant plus stupéfiante qu'elle a inspiré les théories les plus conspirationnistes qui soient, théories du complot d'hier ou aujourd'hui. Entre ceux qui voyaient dans la civilisation maya les descendants du continent de l'Atlantide ou des peuples disparus d'Israël, et ceux qui y voient aujourd'hui la preuve d'une intervention extraterrestre, voire même d'une possibilité de lire l'avenir dans les prophéties du passé, en témoigne un des blockbusters les plus ratés de l'Histoire de l'Humanité (2012), on peut affirmer sans grand risque de se tromper que les peuples d'Amérique du Sud ont été l'occasion pour beaucoup de délirer, de s'illusionner ou tout simplement, et c'est peut être là le plus touchant, de rêver. Mais comme les fantasmes ont déjà de nos jours tout le loisir de se répandre comme la peste, la lecture d'une synthèse universitaire est tout de même, quoiqu'on en dise, plus que salutaire, et ce d'autant plus que les Mayas sont réellement mystérieux et qu'ils n'ont guère besoin de fadaises pour conserver ce caractère énigmatique. En réalité, trois grandes questions sont absolument obsédantes pour les mayanistes et autres archéologues, philosophes, linguistes et historiens : comment une civilisation de cette ampleur a-t-elle pu se développer pour partie dans la forêt tropicale alors même que cela a toujours paru impossible à tout le monde ? Comment une civilisation a-t-elle pu à ce point se fonder sur une théocratie aussi radicale ? Et comment une civilisation de ce degré de sophistication a-t-elle pu s'effondrer sans cause claire et précise ? A ces questions, les spécialistes apportent bien des réponses, même si elles sont, notamment pour la dernière question, encore sujettes à caution. De nombreux points doivent donc être développés afin de comprendre ce qu'a pu être la civilisation maya, dans toute son intrigante complexité.

Les Mayas, tentative de définition et de contextualisation

Les Mayas ne peuvent pas être définis clairement et constituent davantage une aire culturelle plutôt qu'une société donnée, à l'image de ce qu'a pu être notamment la civilisation celtique pour les Gaulois. Traditionnellement, la civilisation maya est d'abord une zone géographique située en Amérique Centrale, à cheval sur le sud du Mexique, le Guatemala, l'ouest du Honduras, Belize et le Salvador. Elle est divisée en deux zones principales : les Hautes Terres, régions originelles de peuplement, composées de plaines et de terres fertiles bordant le Pacifique, et les Basses Terres, régions tropicales dans laquelle la civilisation maya s'est développée dans toute sa force, et se situant à l'ouest de l'Amérique centrale dans la forêt du Peten. Si les historiens, quand ils parlent des Mayas, font le plus souvent référence à la période dite "classique", entre 300 et 900 après Jésus Christ, la civilisation maya est largement antérieure, sinon datant de -3000, du moins de -2000 avec l'ère dite préclassique. Globalement, la civilisation maya peut être définie comme une somme de points communs : elle se situe en Amérique Centrale, se caractérise par le jeu de balles, l'utilisation de codexs, la pratique du sacrifice humain, des connaissances incroyables en astronomie ainsi qu'une alimentation à base de courges, de piments, de maïs et de haricots. De la même façon, la civilisation maya se traduirait par la production de céramiques polychromiques de facture très particulière (noir, orange, rouge et blanc), par une architecture monumentale en acropoles, la voûte en encorbellement, la maîtrise des mathématiques, une écriture hiéroglyphique, la maîtrise du temps, de l'agriculture vivrière décentralisée et surtout une forme de pouvoir politique et économique bien particulière. Le premier problème de l'étude des Mayas a sans doute été celui du déchiffrement de leur écriture qui, encore aujourd'hui, n'a été déchiffrée qu'à 70-80% et si au XIXème siècle, les savants n'avaient pu identifier que leurs chiffres, ceux des années 50-60 ont pu identifier les noms des souverains, et ceux, plus récents et contemporains, en ont déchiffré les syllabes. Ce qui est le plus frappant, chez les Mayas, est leur intolérance à supporter les systèmes prédéfinis ainsi que les erreurs monumentales qu'ils ont provoqué chez les scientifiques les plus renommés.

Il faut bien comprendre que les européens ont depuis longtemps, notamment Marx et Hegel, mis au point des systèmes afin de comprendre la manière dont les Etats se sont construits. D'abord des bandes, puis des tribus, la pratique de l'agriculture permet de dégager un stock supplémentaire que les sociétés archaïques s'empressent de vendre ce qui permet d'enrichir une caste de commerçants qui inventent alors, afin de légitimer leurs pouvoirs et leurs privilèges, une idéologie religieuse et spirituelle permettant de garder dociles les masses laborieuses. Ainsi tout découle, de près ou de loin de l'économie et le moins que l'on puisse dire est que malgré quelques faits notables et à la marge, toutes les sociétés modernes et antiques répondent de près ou de loin à ce schéma du matérialisme historique loin d'être caricatural. Pourtant, cela ne fonctionne absolument pas avec les Mayas qui se rapprochent d'ailleurs d'autres sociétés d'Asie du Sud-Est sur cette incongruité. Non seulement l'économie n'est ni centralisée ni propice au commerce à cause de l'absence de surplus et une certaine harmonie nécessaire avec la forêt tropicale, mais en plus les élites ne sont absolument pas économiques et n'ont aucun pouvoir en ce domaine, totalement maîtrisé par la population. Les élites chamaniques religieuses et politiques ne semblent même pas vraiment avoir eu un quelconque intérêt financier à bâtir ces monuments exceptionnels et à avoir mis en place une telle théocratie si bien qu'ici, l'idéologie semble se suffire à elle-même. On parle d'Etats-théâtres. De la même façon, les archéologues ont longtemps, en partant de l'étude des Aztèques, utilisé la méthode dite des horizons, concernant à identifier par l'étude des céramiques et de l'art, pour identifier des hégémonies de certaines sociétés dans l'aire culturelle. Ainsi, les archéologues faisaient remonter la civilisation Maya à celle des Olmèques (-1300/-600), civilisation du Golfe du Mexique, sculptant le basalte et dont la mythologie se compose d'hommes jaguars, et qui auraient influencé les Hautes Terres Mayas par l'intermédiaire de la cité de Kaminaljuyu à partir de -400, à un point tel que les Mayas auraient été inspiré par le Mexique. Or, là encore, ça ne fonctionne absolument pas et les Mayas semblent avoir eu non seulement une indépendance totale face à la civilisation de l'immense cité aztèque Teotihuacan, mais en plus aucune cité maya ne semble avoir pris réellement l'avantage sur les autres, les cités n'étant qu'un vaste réseau où certaines d'entre elles prenaient régulièrement un certain ascendant généralement très provisoire. Il faut donc bien imaginer que l'étude des Mayas a beaucoup perturbé les anthropologues et les archéologues puisque cette société n'obéissait à rien de connu, d'autant plus qu'encore aujourd'hui, personne ne sait dater avec certitude l'avènement de la civilisation qui semble très très antérieure à l'ère classique. En fait, la civilisation maya est avant tout une idéologie du pouvoir et du cosmos, qui marque une véritable césure avec l'ère postclassique (après l'an 900) qui se détournera des formes théocratiques intégrales du pouvoir maya.

La civilisation maya : une cosmogonie, une théocratie, une temporalité

L'univers maya est absolument fascinant et se conçoit comme un vaste cosmogramme extrêmement sophistiqué de 22 niveau. Entre les 13 niveaux célestes et les 9 niveaux constituant l'Enfer de Xibalba dominé par les sinistres Seigneurs de l'Enfer, le monde terrestre est représenté comme un caïman à deux têtes ou une tortue voguant sur un immense lac. Les Mayas vénéraient les montagnes habités par les anciens et dont les cavernes mèneraient vers Xibalba. D'ailleurs, ils utilisaient le même terme (witz) pour désigner les montagnes et les temples. Les divinités mayas sont très mal connues et sont très raffinées : il y en a une grande multitude qui varie selon le jour, le temps, l'orientation et les astres. Que ce soit Itzamnay, le Dieu du Soleil, Ix Chel, la Déesse de la Lune, Vénus ou Chaaks, les Dieux de la Pluie, les jumeaux Hunahpu et Xbalanque du mythique Popol Vuh, la mythologie maya est assez riche pour tenir des jours. Le plus intéressant est également le culte quotidien des ancêtre qui est très présent : chaque famille enterre ses morts sous sa maison et leur rend hommage très souvent. Mais la particularité la plus essentielle de la civilisation maya est sa structure politique ultra-théocratique dirigé par les divins seigneurs (K'uhul Ajaw), des chamans faisant l'intermédiaire entre le monde surnaturel et le monde des mortels, par l'intermédiaire du culte du sang (ch'ulel). Régulièrement, les Rois, parfois travestis, organisaient devant les foules entières des cérémonies où ils se piquaient les organes génitaux avec des poignards en jade ou en obsidienne afin de recueillir le sang et y faire brûler de l'encens. Le sacrifice des animaux ainsi que des captifs pris à la guerre sont exhibés, humiliés quand il s'agit de militaires de cités ennemies, puis sacrifiés par décapitation. De la même façon, les chamans pouvaient lors de transes, après s'être vidé de son sang, avoir consommé du tabac et des champignons hallucinogènes, rentrer directement en contact avec le monde des esprits. L'institution chamanique est donc centrale surtout en ce qu'il s'agit de la maîtrise du temps et de l'astronomie.

Le calendrier maya, qui est sans doute l'un des calendriers les plus précis en son temps, bien supérieur à celui des Européens à la même époque, comportait deux calendriers distincts. Il y a d'abord le Haab, composé de 365 jours, divisé en 18 mois de 20 jours chacun, les cinq jours restant étant les jours sans nom pendant lesquels les portes de l'Enfer s'ouvraient. Le deuxième calendrier est le calendrier rituel, appelé le Tzolkin, composé de 260 jours. Chaque jour est donc la combinaison de deux dates de ces deux calendriers. Le calendrier commençait au début du monde maya tel qu'ils le concevaient (à peu près le 13 août -3114) et chaque année correspondait à 1 tun. 20 tun correspondaient à un K'atun, c'est à dire à peu près 19,7 années, moment de grande festivité. On fêtait également le lahumintum (10 tuns) et le Hotun (5 tuns). Mais l'unité de temps la plus importante est le Bak'tun, correpondant à 20 K'atun, à peu près 394,5 années. Chaque date importante rythmait les cérémonies officielles, les restaurations des bâtiments publics ainsi que les démonstrations de pouvoir des élites politiques mayas. Les marques distinctives de ces élites ne sont donc pas la couronne, le sceptre ou la main de justice mais les perforateurs de pénis en jade ou encore les aiguillons de raie. Ces élites, parfois, devenaient des Ways, des formes d'alter ego animaux permettant aux chamans d'infiltrer le règne animal. Ces énormes centres politiques et spirituels étaient reproduits dans le réseau maya à une moindre envergure et les paysans venaient y assister pour que les élites puissent montrer leur pouvoir ornées de plumes de quetzla ou d'outils en jade. Il faut ajouter pour compléter le tableau que les Mayas estimaient que le futur et le passé constituaient la même entité. Ainsi, chaque évènement était daté, précisément et l'histoire devenait prophétie quand la même date venait à se reproduire. Ce mode cyclique de compréhension du temps peut nous paraître étrange et arbitraire, mais pas plus que le notre qui, aux yeux de ces peuples, est tout aussi insoluble. Il n'empêche que la qualité du calendrier maya n'a jamais été plus ou moins remise en question et que la connaissance parfaite en mathématique et en astrologie de cette civilisation, bien que non initié aux sciences de la biologie et de la physique, lui a servi à construire des bâtiments tout entiers alignés avec les astres (Soleil, Lune, Vénus) avec des portes permettant d'admirer les équinoxes et les solstices, tout en reposant sur des sources montagneuses.

Une économie subsidiaire mais non moins essentielle

La société maya était donc divisée entre des centres urbains importants (allant jusqu'à 120 000 personnes ce qui est énorme pour des sociétés pré-industrielles, avec une densité de 200 personnes au kilomètre carré), recopiés localement dans toutes ses fonctions tous les 25 kilomètres environ, en pleine jungle, avec une élite politique et religieuse qui ne se préoccupait pas du tout d'économie et qui était désignée par leurs glyghes emblèmes permettant de connaître leur dynastie (alliances matrimoniales, gloires, décès) ainsi que la nature ou l'absence de lien de subordination avec un souverain plus fort. Il faut comprendre qu'à de très rares exceptions près, les élites se contentaient de faire la guerre et de pratiquer la religion. L'économie, elle, était laissée aux populations sur des espaces immenses en pleine canopée. Et il faut dire que leur univers était surtout inhospitalier dans des forêts qui pouvaient culminer à 70m, sur des territoires situés à 200-300 mètres au dessus de la terre, avec des précipitations avoisinant les 2000/3000 mm dans un climat subtropical assez hard. Le sol lui-même était constitué d'une forme de calcaire de type karstique avec une faune parfois pire qu'agressive (jaguars, serpents venimeux, etc...). Donc, les Mayas chassaient la dinde ou encore quelques gibiers de faible importance, qu'ils domestiquaient parfois mais surtout ont réussi à mettre en place une agriculture vivrière incroyable dans la jungle elle-même et ce sans jamais manquer de ressources, bien au contraire. Pour ce faire, ils s'adaptaient scrupuleusement à chaque parcelle de terrain, se disséminaient assez pour ne jamais surexploiter les sols et ce sans déforestation, sans monoculture et sans cette agriculture intensive importée par les Européens. Si les premiers archéologues pensaient que les Mayas ne pratiquaient que la culture sur brûlis (on brule une partie de la forêt, on utilise la cendre comme engrais et on cultive jusqu'à épuisement du sol), on découvre surtout qu'ils savaient également assécher les bajos, les cénotes mais aussi élever des terrasses en amenant de la terre fertile sur les crètes des montagnes. De la même façon, chaque habitat, composé de hutte en chaume et en torchis pour les pauvres, ou dans les centres urbains pour les riches et leurs artisans, avait son propre jardin personnel, si bien que du point de vue de l'agriculture, la société maya vivait en parfaite autarcie et n'avait donc aucun besoin de commercer autant que les européens. L'installation sur les fleuves permettait aussi la pêche. On constate également des ateliers de spécialisation d'abord familiales puis locales, notamment en ce qu'il s'agit de la production de sel, ou encore d'obsidienne (un métal très coupant), mais également de produits de luxe (tissus, plumes de quetza et d'ara, peaux de jaguars, etc) destinés uniquement aux élites. Ainsi, très vite, deux petits commerces vont fatalement émerger, l'un pour les roturiers et l'autre uniquement destiné aux élites, qui préféraient d'ailleurs recevoir leurs dus par tribut. Ce n'est que dans ce contexte que l'élite a pu organiser le commerce et jamais dans une optique de centralisation. Ainsi, la raison d'être de la société maya n'est certainement pas économique et commerçante, même si de fait, l'accès aux gisements de jade, aux fèves de cacao (qui composaient les boissons/sauces de Mayas) étaient d'importance stratégique pour des élites de plus en plus nombreuses ayant à leur disposition des artisans spécialisés. Il ne faut pas oublier non plus que les Mayas pratiquaient l'arboriculture (résine et colle) et l'apiculture pour en prendre le miel.

Les Mayas et la chute

S'il y a bien une question qui n'a pas été résolue par les archéologues et les ethnologues, c'est bien celle de la chute de la civilisation maya. Personne ne sait vraiment ce qui a pu arriver pour qu'au IXème siècle, le modèle politique maya du K'usul Ajaw disparaisse totalement pour laisser place au mieux à des nouvelles sociétés maya aux structures plus classiques comme dans le sud du Yucatan ou au pire tout simplement complètement disparaître de manière parfois très brusque (Peten occidental) et parfois plus progressive (Peten méridional). De nombreuses théories ont été avancées mais réfutées : la sécheresse, l'épidémie et surtout le désastre écologique. En réalité, certains adeptes de la collapsologie aimeraient que les Mayas se soient éteints à cause de l'affaiblissement de leurs ressources naturelles, or ce n'est manifestement pas ce qui s'est produit, ne leur en déplaise. Bien souvent, d'ailleurs, les causes avancées par les chercheurs en disent plus long sur le chercheur que sur la décadence réelle de la civilisation maya. Il faut surtout distinguer entre décadence de la civilisation du K'usul Ajaw et la décadence maya qui elle n'a pas eu lieu puisque des Mayas ont survécu tout le long du Postclassique parfois même jusqu'aux incursions meurtrières des Espagnols pour se réapproprier en ce moment même leurs mémoires. Il faut aussi distinguer entre les régions qui n'ont pas été toute touchées de la même façon et à la même vitesse. Peut être de manière plus primordiale encore ne faut-il pas confondre causes profondes de l'effondrement avec ses causes immédiates. Il n'y a ici pas de bonne réponse mais d'après Arthur Demarest, l'une des hypothèses les plus probables a été l'implosion du modèle politique qui, à cause des guerres d'influence parfois sanglantes que se sont menées les cités les plus importantes comme Tikal, Calakmul ou Caracol, les populations ont du se barricader et se réunir sur des sols alors surexploités, créant déplacements de population, famines et finalement exodes vers des lieux plus propices permettant alors l'abandon des immenses cités de la forêt. Mais plus profondément encore, comment expliquer l'intensification des guerres du IXème siècle ? Il est probable que les élites, par la pratique de la polygamie et du recrutement d'agents, aient augmenté la classe moyenne, alors que de l'autre côté, les commerçants en aient crée une autre à cause de la spécialisation et de la naissance du commerce de la pierre, du sel et du cacao, et que cela a augmenté l'instabilité politique par les ambitions de chacun. Cette théorie n'est pas si bête au regard de l'évolution des sociétés maya post-effondrement qui ont vu leurs élites guerrières, politiques, religieuses et commerçantes se séparer, chacune exerçant le pouvoir désormais d'une manière différente. Quelque part, les Mayas se sont éteints à cause du capitalisme et donc à cause de la mort de leur propre idéologie. Mais cela reste encore longuement à débattre tant les scientifiques s'écharpent encore sur la fin de Grands Mayas.


Texte inspiré du livre Les Mayas d'Arthur Demarest. 


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